• Diane Kruger, déesse blonde
  • Diane Kruger, déesse blonde

  • Le grand écran l’adore, Karl Lagerfeld en fait son égérie, tandis que la mythique maison Jaeger-LeCoultre célèbre la blonde hitchcockienne en icône.
    A seulement 37 ans, Diane Kruger peut être déjà fière de son parcours à l'écran, passée sans difficulté du caustique « Mon Idole » de son ex-mari Guillaume Canet au dantesque « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino, tout en suivant de près Nicolas Cage dans les tribulations de son héros « Benjamin Gates » jusqu’au sublissime «  Les Adieux à la Reine ». Egérie Chanel Beauté, Diane Kruger irradie dans « The Bridge », la nouvelle série bankable aux US.Portrait d'une actrice à qui tout sourit.
    Par Fleur Lempinsky.
     
    Elle fut tour-à-tour danseuse, mannequin, égérie de Dolce & Gabanna, élève aux très réputés Cours Florent, épouse de Guillaume Canet, aspirante comédienne puis étoile montante irradiant jusqu'aux studios Hollywood. Malgré ses 37 ans, Diane Kruger, née Heidkrueger, parait avoir déjà vécu plusieurs vies. « Si j'ai choisi d'être comédienne, un métier avec ses hauts et ses bas, c'est que je voulais fuir l'ennui sous toutes ses formes ».  Mais c'est comme danseuse de ballet qu'elle rêve de débuter, alors adolescente. Elle quitte son Allemagne natale à 13 ans et part suivre les cours du prestigieux Royal Ballet de Londres. Un rêve éveillé que savoure la jeune fille... jusqu'à l'accident : une grave entorse du genou qui met un terme radical à ses espoirs de carrière. Même si, le confie-t-elle, elle failli sur le coup « en mourir de désespoir, Diane rebondit, s'inscrit à des concours de mannequinat et, en quelques années, devient un de ces visages que convoitent les stylistes du monde entier ; anguleux, félin, froid. La froideur, au passage, un mot qui colle aux escarpins de la longiligne artiste ; presque comme une malédiction : « C'est dû à mon éducation, souligne la comédienne. Il ne fallait pas trop montrer ses sentiments, ni ses états d'âme ». Elle renchérit, plus malicieuse : « Elle m'évite aussi de subir les assauts des dragueurs du dimanche et instaure dans ma vie professionnelle une distance qui incite les gens à se creuser un peu la cervelle avant de me proposer n'importe quoi »! Et puis, Diane Kruger, c'est aussi un caractère. Une femme qui ne cache pas sa mélancolie, sa nostalgie des « premières fois » dont elle ne retrouvera plus jamais le sel ni la virginité, qui rêve de famille, d'enfants tout en refusant de se voir « assise à une table avec son compagnon à planifier (son) avenir ».
    Diane Kruger porte une montre 101 de Jaeger-LeCoultre. Credit Marcel Hartmann Contour by Getty Images
    Sa carrière est à son image : riche, subtile, insaisissable. Elle joue les épouses lascives d'un présentateur de télé cynique dans « Mon Idole » de Guillaume Canet (aujourd'hui séparé, le couple s'est marié en septembre 2001). Un rôle  - drôle, piquant, endiablé – qui la fait crever l'écran. Elle enchaîne ensuite sur l'honorable « Michel Vaillant », adapté de la bande dessinée du même nom, rejoint sans faillir le casting doré sur tranche (Brad Pitt, Eric Bana, Orlando Bloom...) du blockbuster « Troie », devient l'acolyte du toujours cabot Nicolas Cage dans la franchise « Benjamin Gates », tout en poursuivant fidèlement une carrière française (« Pour Elle », « Forces spéciales », « Les Adieux à la reine »)…   Récemment à l'affiche de « Un Plan parfait » aux côtés de Dany Boon - « Je ne suis pas forcément d'une nature comique, mais il m'a aidé à me décoincer » -, Diane Kruger fait désormais partie du gratin du cinéma international. Elle parcourt les plateaux et les festivals internationaux, signe avec les plus grands... Remarquée dans la peau de la belle-mère d'Abraham Lincoln dans « The Green Blade Rises » produit par le réalisateur culte Terrence Malick ou encore dans « Les Âmes vagabondes », un film de science-fiction signé Andrew Niccol. « Je n'aime rien programmer, insiste-t-elle. C'est ce que j'avais aimé dans le scénario d'« Un Plan parfait » : une simple rencontre peut faire voler en éclat une vie bien installée. » Imprévisible et passionnée, cette admiratrice de Romy Schneider - « La tristesse dans son regard, dans ses derniers films, me tue ! » -  n'est pas encore prête à se ranger des voiture, à embrayer sur une filmographie plus pantouflarde. Une seule certitude donc : avec Diane Kruger, le meilleur reste encore à venir !

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