• Céline Antunes : Ambassadrice Schwarzkopf Professional
  • Céline Antunes : Ambassadrice Schwarzkopf Professional

  • C’est une chef d’entreprise, une artiste passionnée. Elle a commencé à s’entraîner sur sa première tête malléable à huit ans, coupé les cheveux de toutes ses poupées, les poils du chien… Aujourd’hui affichant la quarantaine elle est depuis 2007 coiffeuse ambassadrice de la marque Schwarzkopf Professional.
    Interview de Céline Antunes.
    Liloo Sevan
     

    Céline Antunes vous êtes chef d’entreprise depuis combien de temps?
    Je me suis installée en 2001 à Grenoble. Devant le nombre croissant de clients et ne pouvant pousser les murs j’ai déménagé dans un lieu plus adapté pour les quatorze personnes que nous sommes en 2005. Je suis ainsi passée de 38 à 120 m2 ! On respire et travaille plus facilement.

     

    Vous travaillez aussi sur scène et votre griffe est associée à des volumes XXL qui sortent du cadre, pourquoi?
    Tout d’abord les shows sont avant tout des démarches artistiques. J’aime détourner la matière qu’est le cheveu. Je suis une transformiste. Pour autant même si mes premiers spectacles étaient plus marqués par de l’extraordinaire, j’aime aujourd’hui mixer les genres et montrer que je sais tout aussi bien manier les fers pour du beau cranté glamour. Et surtout m’exprimer avec du cheveu naturel.

    Qu’en est-il de vos images, sont-elles adaptées à votre clientèle?
    L’image attire l’œil et si certaines collections sont importables, elles présentent l’intérêt d’interpeller, d’attiser la curiosité. Un coiffeur doit montrer son sens artistique pour que le client sente justement cette capacité à créer, à trouver ce quelque chose de particulier pour tout un chacun. Et puis il faut aussi nourrir le rêve, élément que la profession a mis de côté depuis quelques années !

    Justement quel est votre point de vue sur votre profession, la coiffure?
    Je pense qu’initialement l’Education Nationale devrait revoir ses conseils d’orientation pour nos métiers manuels. Ne plus considérer l’artisanat comme une voie de garage. Ce qui permettrait de recruter non pas des naufragés du parcours scolaire traditionnel mais des jeunes motivés, passionnés, avides de mode. Il en découlerait ainsi plus de respectabilité pour les coiffeurs au même titre que les couturiers par exemple.

    Vous avez dernièrement participé au concours des hairdressing Awards, pourquoi?
    Les concours apportent en général la reconnaissance. Ils nous conduisent au dépassement, au perfectionnisme. Cet univers me convient pour cela. Depuis que j’ai commencé les compétitions, j’ai parfait mon expertise et aiguisé mon regard pour les photos.

    www.52eme-avenue.com

     

  • Céline Antunes Coiffeur Ambassadeur Schwarzkopf
  • Céline ANTUNES - Ambassadeur Schwarzkopf

    Photographe ©Eric Ouaknine


Newsletter

Pour vous
Toute l'actualité de la coiffure