Ces objets qui nous ont changé la vie : Le peigne

#yt:lI3trS_0tmM Le peigne est un objet qui a traversé les époques et les continents. Cet objet qui nous paraît si banal reflète l’état de chaque civilisation à travers les matières - os, corne, ivoire, bois, écailles de tortue, métal, plastique- dont il a été composé. Zoom sur cet outil rempli d’histoire et de symboles.

[row] [one_half] L’existence du peigne remonte à la nuit des temps. Les premiers peignes tels que l’on peut les définir aujourd’hui ont été créés par les hommes préhistoriques à partir d’os d’animaux. Ils s’en servent avant tout pour enlever la peau des bêtes sauvages, puis décident de les utiliser pour leur barbe, puis leurs cheveux. [/one_half] [one_half] [/one_half] [/row]

Le messager

Quelques millénaires après, ce sont les Egyptiens qui créent le peigne davantage comme ornement que pour son utilité. En effet, de nombreux exemplaires retrouvés en Syrie portaient des bénédictions arabes rédigées en écriture Nashki . Une fleur de lys complète le peigne, la fleur de lys étant symbole de pureté, d’amour chaste et de noblesse.

Source de légendes africaines

Les légendes autour du peigne sont nombreuses chez les noirs-marrons(ou negmarrons), une ancienne population noire désignée par le terme espagnol cimarrón, soit quelqu’un « vivant sur les cimes ». Mot emprunté aux Arawaks, qui désigne les animaux domestiques retournant à l’état sauvage, l’association des deux définitions donne lieu à une définition d’esclave fugitif. Issue des mythes africains et reprise par les Neg marrons et les Créoles, la légende raconte que Maman Dilo (ou Wata Mama) la mère de l'eau, est la sirène des tropiques. Elle aurait laissé volontairement un peigne sur le rocher Arrouague près d’une rivière du nom d’Iracoubo, afin que celui qui le trouve tombe follement amoureux d’elle. D’après la légende, celui qui aurait la chance de rêver de Maman Dilo bénéficierait de fortune, chance et réussite. Le mythe des sirènes est donc repris dans cette légende africaine, mais le peigne remplace le traditionnel chant mystique et dangereux de ces femmes-poissons.

Un symbole traditionnel espagnol

La Peineta est un peigne traditionnel espagnol de grande taille qui orne la chevelure féminine. Cet ornement créé au XIXème siècle, est formé d’une partie bombée et par une autre partie formée de dents qui vient s’ajuster au chignon. A l’époque, ces décorations de cheveux étaient faites d’écailles de coquilles de tortue. Aujourd’hui, afin de préserver l’espèce, les peinetas ont été remplacés par des peinetas dans des matériaux synthétiques. Le celluloide par exemple, imite parfaitement la texture et l’aspect du peigne et lui donne un aspect authentique. De nos jours, la peineita est utilisée dans des fêtes traditionnelles comme les corridas, à Pâques ou encore dans les mariages. Par ailleurs, le peigne sert essentiellement d’accessoire à la mantille, ce voile léger porté par les femmes catholiques à la messe. [row] [one_third]

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Un accessoire de mode magique

Pour les plus paresseuses, le peigne magique qui est constitué de deux petits peignes reliés entre eux par des élastiques décorés, permet une coiffure facile et rapide. Une fois le peigne fixé, les cheveux ne bougent plus. De plus, il est facile d’en agrémenter une tenue. Les élastiques peuvent en effet être munis de perles, de rocaille, de bois, de plumes … les possibilités sont infinies ! Toutes les femmes peuvent en porter, quel que soit leur type de cheveu, leur âge, leur style, etc… Autre point positif : son coût. Un peigne « magique » coûte en moyenne entre 8 et 15 euros. [/two_third] [/row]